La grande histoire de l’Escouade Caoutchouc
C’est en février 1998 que le groupe d’Intervention Régionale et d’Information sur le Sida, I.R.I.S. Estrie, a mis sur pied pour la première fois l’Escouade Caoutchouc, et ce afin de poursuivre les efforts de lutte au VIH/Sida, aux ITSS (Infections Transmissibles Sexuellement et par le Sang) ainsi qu’aux hépatites. Cette escouade extrêmement mobile et dynamique grâce à la participation de merveilleux bénévoles, frappe dans différents bars de la région à divers moments dans l’année. Elle est active à l’Halloween, à Noël, à la St-Valentin, sur les terrasses en début d’été et sur les campus des universités et cégeps locaux en débuts de sessions afin de distribuer des condoms. En 1998 et 1999, 2 autres organismes se sont joints à cette activité de prévention soit S.O.S Grossesse Estrie et le Collectif pour le libre choix.
Grâce à notre Escouade Caoutchouc, nous sensibilisons le plus de gens possibles d’une façon originale, parce que nous croyons à la prévention sur le terrain et par le fait même nous avons l’occasion de faire connaître nos organismes respectifs.
Aujourd’hui nous pouvons affirmer que l’Escouade Caoutchouc est formée d’une équipe solidaire et toujours active qui parcours les routes afin de dire à la population :
« Si vous sortez, faites-le en toute sécurité et bien accompagné, équipé d’un condom !!! »
Les grossesses imprévues et les interruptions volontaires de grossesses
Les femmes vivent environ 40 ans de fertilité (moyenne de 12 à 52 ans), donc plus de 400 ovulations possibles. Il n’est donc pas étonnant qu’elles aient à faire face à une grossesse non planifiée à un moment qu’elles jugent inapproprié dans leur vie. Les statistiques de la Clinique de planification des naissances et du CHUS Fleurimont expliquent qu’une femme sur 3 se fera avorter au cours de sa vie.
Encore de nos jours, il est malheureux de voir que beaucoup de femmes ont à gérer seules l’utilisation d’une méthode de contraception, car plusieurs hommes ne prennent pas leur responsabilité en la matière. De plus, aucune méthode n’est sûre à 100%.